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ETIENNE WASMER


Professeur d'�conomie � Montr�al (UQAM) et charg� de recherche � ECARES (ULB).


Professeur de Sciences �conomiques. Titulaire de la chaire de recherche du Canada sur la Dynamique du march� du Travail. PhD de la London School of Economics and Political Science. Research Fellow, IZA et CEPR.


Ancien �l�ve de l'Ecole polytechnique, Paris. Wasmer. [email protected]


Contexte


Dans le d�bat sur la copie illicite de la musique, les consommateurs sont tr�s mal repr�sent�s. Les majors et les artistes font un lobbying consid�rable aupr�s des gouvernements.


Th�se


Les �volutions technologiques sont in�luctables, il serait dangereux d'essayer d'en limiter la port�e sans que les �tudes ne permettent de conclure avec certitude que la copie de MP 3 a un impact n�gatif sur les ventes.


Conclusion


La p�nalisation de la pratique de 8 millions d'internautes fran�ais et de millions d'autres en Europe est difficile. Sa mise en application requiert de plus des moyens d'investigation posant probl�me au plan des libert�s individuelles.


enjeux

MP 3: la fouille des cartables?

Mis en ligne le 13/02/2006
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Face � la mont�e en puissance du t�l�chargement par Internet d'oeuvres artistiques, faut-il suivre ceux qui estiment que l'acte de t�l�charger est un vol comparable � celui du vol d'un CD chez Virgin, d�velopper les DRM (Digital Rights Management) et mettre parall�lement en place une l�gislation dure ainsi que les moyens de la faire appliquer ? Ou faut-il consid�rer qu'Internet permet la d�multiplication � l'infini d'oeuvres consid�r�es comme des biens publics et qu'aucune loi ne devrait s'opposer � en avoir une libre jouissance, quitte � offrir en contrepartie un syst�me de compensation?

Il s'agit d'un d�bat tr�s complexe : juristes, �conomistes et pouvoirs publics de divers pays ne sont pas encore parvenus � un consensus. Repla�ons donc le d�bat dans une optique historique. Tous les progr�s technologiques majeurs se sont accompagn�s de la remise en cause des pouvoirs traditionnels: l'Internet -et les possibilit�s qu'il offre- en constitue un nouvel exemple. De m�me, l'invention de l'imprimerie de Johannes Gutenberg a d�truit le monopole de l'Eglise et ses moines copistes sur les textes et leur diffusion. Cela permit la diffusion de la Bible et l'essor du protestantisme, mettant fin � l'h�g�monie de l'Eglise en Europe. Et pourtant, � l'�poque, la reproduction d'oeuvres sur une large �chelle restait tr�s co�teuse, le transport des oeuvres imprim�es prenait encore des semaines et se faisait au profit d'une �lite ultra-restreinte. Par comparaison, l'�mergence du Peer-to-Peer, permettant de diffuser toute oeuvre num�ris�e gratuitement, quasi-instantan�ment et quelle que soit la distance, � un milliard d'�tres humains connect�s, ne peut pas ne pas conduire � un bouleversement majeur du mode de gestion de la culture.

Une fois pos�e cette perspective historique, on voit bien l'inanit� de raisonner en termes l�gaux sur la base de la situation pr�-Internet. A cet �gard, l'arri�re-gardisme n'est pas nouveau : on sait qu'apr�s l'invention de Gutenberg, la R�publique de Venise tenta par d�cret d'attribuer le monopole de l'impression des livres � l'imprimeur allemand Johannes von Speyer. Autre ironie, Gutenberg mourut ruin� � la suite d'un proc�s fait par les fabricants de presse � raisin pour le vol de l'id�e de vis sans fin.

Faut-il prendre des mesures coercitives du m�me acabit, sachant qu'� l'heure actuelle, rien ne permet de conclure quant � l'impact sur les ventes du t�l�chargement gratuit ? D'apr�s une �tude portant sur 2.755 musiciens am�ricains, seuls 8 pc r�pondaient que le t�l�chargement avait nui � leurs ventes; 57 pc pensaient que cela n'avait pas eu d'impact et 35 pc pensaient que cela avait �t� b�n�fique. La totalit� d'entre eux s'accordaient sur l'absence d'impact n�gatif sur les passages en radio et la participation aux concerts, g�n�rateurs de revenus importants, et entre la moiti� et les deux tiers reconnaissaient un impact positif. De plus, les biens vendus dans le commerce et ceux qu'on t�l�charge ne seront jamais parfaitement substituables : on s'imagine encore mal offrir 15 morceaux de MP 3 de Tino Rossi � sa belle-m�re pour No�l. Enfin, il n'est pas s�r que les brevets et copyrights soient la seule solution sans laquelle la cr�ation se tarirait : comme pour la plupart des recherches fondamentales, il suffit que l'artiste souhaite simplement maximiser son impact pour des raisons non commerciales : la gloire ou le succ�s aupr�s des adolescentes. Et, comme pour la recherche, la notori�t� peut et doit g�n�rer des revenus annexes: dans ce cas, il est moins utile de prot�ger les cr�ations vis-�-vis des internautes que de renforcer les droits de diffusion dans les m�dias traditionnels (radio, TV, discoth�ques).

Le noeud du probl�me est donc bien de produire de la compl�mentarit� et de construire un nouveau mod�le de diffusion culturelle o� le service de base est gratuit et le profit se fait sur les produits d�riv�s, comme ailleurs sur Internet. Que certains artistes consacr�s, proches des politiques, ne veuillent pas en entendre parler ne doit pas surprendre : personne ne voudrait abandonner une telle rente.

Dernier point, le plus controvers� mais peut-�tre le plus entendu dans la blogosph�re: supposons qu'il existe une infime externalit� culturelle, ou en termes plus romantiques que le monde serait meilleur si chacun pouvait avoir acc�s gratuitement � Mozart, Offenbach et Fritz Lang, alors les arguments d'efficacit� plaident en faveur de la lib�ralisation massive de la diffusion des oeuvres artistiques. Les gouvernements pourraient innover au nom de l'exception culturelle en offrant � tout nouveau-n� un disque dur de 160 Go des oeuvres artistiques majeures.

A contrario, mettre en place les moyens de prot�ger les droits de propri�t� intellectuelle �� l'ancienne� est irr�aliste par rapport aux libert�s individuelles : le stock de musique gratuite est d�sormais tel que les �changes se font en dehors d'Internet, dans les cours de r�cr�ation et avec des disques durs amovibles. La police devra-t-elle alors fouiller les cartables?

Cet article est sous copyright Telos-eu Agence intellectuelle

� La Libre Belgique 2006

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